I'm thrilled to have recently started managing electro-pop-psychedelic-punk duo Dynasty Electric, hailing from Brooklyn! They craft a very unique blend of music and are a perfect match with Unicum. I'll be posting more about them soon, in the meantime, if you are in NYC this week, try to catch them live at CMJ, they will Blow. Your. Mind.
// I apologise for the jimi-hendrix-fan-meets-unicum-music pun that gave this blog its name //
17 Oct 2012
22 Aug 2012
Idiotie #4 or Just a thought...
This is a little stream of consciousness I wrote down upon waking up one morning a good eight months ago. Many things have changed since in the industry, but as I stumbled upon it tonight I thought I might as well post it. The metaphor still seems valid on some points to me. Thoughts?
I believe there will always be value in creation. What is constantly changing is the place along the line of the creative process where it sits and gets monetised. Conception? Production? Commercialisation? Derivatives? Patents & rights?
Applied to the music industry, it is like a planet with its satellites. The artist is the planet at the centre of the universe and the satellites revolving around it are the artist's differents outlets and revenue streams. Some satellites are well know to us: albums, live shows, publishing rights, synch rights, apps, merchandising etc... If you look at the existing satellites, some are bigger than others. Some satellites have not been discovered yet.. but the researchers on the artist planet are investing time and money to find them.
Problems start when a satellite gets so big that it convinces itself and researchers it is the real (new) centre of the universe and hence starts acting in a way that the population on the artist planet as well as all the smaller satellites believe they are doomed without it. It starts making unreasonable demands. Accentuates its leading position. The artist planet and the other satellites hand the big satellite the driving wheel.
Nearly the whole artist population actually left their planet at one point to go and live on the big satellite, moving all their stuff there. But the whole universe forgot that they could only live as long as the artist planet was healthy enough to continue feeding its satellites. Even the biggest one.
One day though, something went terribly wrong. Noone realised it at first but the big satellite created a monster that transformed into a meteor that came back to hit them hard. So hard that the big satellite started dying.
Panic across the universe. Apocalyptic prophecies. For too long, the universe was over-dependent on the biggest satellite. To the point when change was needed, they were all completely at loss as to what to do.
So everyone in the universe started running frantically around claiming they'd found the solution. They'd select some short-term criteria and based on that, decide which satellite was the best/healthiest for everyone to move there! It sounded great, but it was only moving the problem to a different place and not learning from their initial mistakes.
Satellites appear and die. They are necessary to the artist planet but with it, they also dwindle. The temptaion to consider a temporary state of affairs (and rapports de force) as permanent is understandably strong indeed and can work in the short term. But when change comes along, the cracks appear fast. This is what happened with albums, this is what started happen with live shows, ringtones, this is what could happen with publishing rights, apps, streaming etc...
Even if it is understandable, we tend to consider what was valid and worked for our parents' generation could also work for ours. But because of this generational habit and bias, we forget how vital it is that the centre of the universe stay the artist's planet. Like a radar control tower, artists can and should monitor what revenue streams/satellites they want/need to priviledge at a particular moment of their career to continue creating.
The day the frame of mind migrates to one of these satellites, the artist planet and the whole universe around it changes its axis as well as its approach to discovering new satellites for future survival...is this really a good thing?
Then again, things are changing faster than we know. I guess it's more of a case of each and everyone of us adapting to each artist's situation and keeping an open mind rather than fixating on finding the one business model for all. Time will tell...
26 Jun 2012
Qu'est-ce qu'un bon manager?
L'excellente Charlotte Benoît de Confilktarts et Hearty Music m'a récemment très gentiment demandé si je voulais bien rédiger un billet sur ce sujet. C'est vrai qu'il n'est jamais vraiment abordé et que c'est une vraie question pour nombre d'artistes. Une version courte de ce billet est disponible sur le site de Confliktarts ICI. Pour la version longue, c'est ci-dessous. Bonne lecture...!
1. Qu’est-ce qu’un manager d’artiste et qu’attendre de lui/elle?
La question est moins évidente
qu’il n’y paraît. Beaucoup d’artistes ont encore tendance à confondre le rôle
d’un manager avec celui de soutien psychologique / ami / personne-à-tout-faire taillable et corvéable à merci.
Or le/la manager est un
partenaire professionnel à part entière, dont le métier et l’objectif est
d’accompagner l’artiste dans le développement et la gestion de sa carrière. Il/elle
vit d’un % sur les revenus professionnels de l’artiste.
Cet accompagnement concerne aussi
bien la définition de la stratégie pour le projet de l’artiste que celle de son
positionnement, le choix et le lien au quotidien avec ses partenaires (label,
tourneur, éditeur etc…), son image, la relecture de ses contrats, la gestion de
ses priorités etc… C’est à la fois le/la chef d’orchestre de la carrière de
l’artiste et sa tour de contrôle pour en assurer le suivi.
Il faut savoir que le/la manager a
une obligation de moyens et non de résultat et ne peut être obligé/e de
travailler exclusivement au service d’un seul artiste.
L’intérêt d’un/e manager se
confond avec le vôtre. Il/elle croit
forcément en vous s’il/elle a décidé de vous représenter, mais n’a aucun
intérêt à vous flatter. Au contraire, il /elle est la première personne à
devoir vous dire les choses franchement et vous faire part de ses objections le
cas échéant de manière objective et argumentée. Il faut évidemment être à
l’écoute de ce qu’il/elle vous dit et être prêt à l’entendre. La réciproque
vaut aussi bien sûr.
Enfin, s’il est important que
le/la manager soit transparent/e en rendant régulièrement compte de son action,
il ne faut pas basculer dans la situation inverse où il/elle se sent obligé/e
de se justifier en permanence auprès de l’artiste.
2. A quel moment dois-je chercher un/e manager ?
Il faut tout d’abord que vous
vous inscriviez clairement dans une logique professionnelle. Si c’est pour
jouer une fois de temps en temps avec vos amis, c’est une perte de temps et
d’argent pour tout le monde.
De manière générale, vous prenez
un risque à ne pas avoir de manager à partir du moment où un partenaire (label,
tourneur ou autre) vous propose de signer un contrat. Il y a certes de nombreux
cas de figures différents et vous pouvez toujours aller voir un avocat
spécialisé pour discuter d’une proposition de contrat, mais l’intérêt d’un/e
manager ne se limite pas à cela. Il/elle va aussi vous aider à faire le point,
préciser votre projet artistique et professionnel à court, moyen et long terme
et, en fonction de cela, vous conseiller sur les suites à donner à ces offres
et vous aider à définir vos priorités et un calendrier.
3. Comment choisir un manager ?
Demandez autour de vous,
consultez l’officiel de la musique, regardez un peu qui manage des groupes dont
vous admirez la carrière ou ont récemment développé leur carrière comme vous
souhaiteriez le faire pour vous-même.
Un/e manager ne peut pas avoir
plus d’ambition pour vous que vous-même. Il faut donc bien vous
connaître : quelles sont vos aspirations, forces, faiblesses, limitations ?
…Et de vous accepter tel/le que vous êtes : c’est le point de départ pour
une relation saine entre artiste et manager. Soyez lucide et honnête avec
vous-même sur vos attentes professionnelles.
- Quelles sont vos priorités ? Faire des
concerts avant tout ? Passer à la télévision ? Vendre beaucoup de
disques ? Etre reconnu(s) à titre posthume seulement ?
- Etes-vous véritablement prêt à faire confiance à
un tiers et allez-vous accepter de lui déléguer la gestion et le relationnel
avec les professionnels de l’industrie?
4. Qu’est-ce qu’un/e bon/ne manager ?
Chaque manager a sa personnalité
et son expérience propres mais il y a des caractéristiques communes.
C’est quelqu’un qui comprend
votre univers musical ainsi que votre démarche artistique et vous explique
clairement en amont comment il/elle entend développer votre carrière.
C’est aussi quelqu’un qui, malgré
le mandat que vous lui avez donné, vous fait valider toutes les demandes vous
concernant avant des les approuver auprès d’un tiers (image, contrats,
messages, interviews etc…).
Autre point important, c’est quelqu’un
qui vous dit les choses franchement (agréables ou non) en ayant toujours en
ligne de mire votre intérêt d’artiste avant tout ; quelqu’un qui donne
systématiquement des conseils de manière argumentée et rationnelle.
Une chose que l’on entend souvent
c’est l’utilisation de la notion de « confiance ». Chantage à la
confiance, liens d’amitiés ou de famille parfois. C’est très sensible. Pour moi
les choses sont très claires : la relation artiste-manager est et reste avant
tout d’ordre professionnel. Bien sûr qu’elle doit être courtoise, cordiale et
respectueuse, mais l’amitié n’est pas un pré-requis, au contraire. Si des liens
amicaux se tissent au cours de la collaboration, c’est une chose tout à fait
heureuse, mais les deux parties ne doivent jamais perdre de vue que la raison
d’être de leur coopération est prioritairement professionnelle. C’est pourquoi
je ne peux que recommander de contractualiser la collaboration artiste-manager
le plus tôt possible, histoire que tous les points de discorde potentielle
aient été envisagés en amont et des solutions prévues par écrit pour les résoudre,
notamment financières. D’expérience, les discussions autour du contrat
permettent dans la majorité des cas de voir 1/ si les deux parties sont
sérieuses dans leur désir de travailler ensemble 2/ comment les deux parties dialogueront
en cas de désaccord ! Bien évidemment, n’hésitez pas à faire relire la
proposition de contrat soumise par votre potentiel/le manager par une tiers
(avocat / autre).
Enfin, si à un moment donné
l’artiste ou le manager sent que la confusion s’installe (avant ou après contractualisation,
cela peut arriver après des mois ou des années de travail commun), et que
certaines décisions de l’artiste ou conseils du ou de la manager ne sont plus
motivées par des arguments très objectifs mais au contraire éminemment
personnels (cliques, loyautés, conflit d’intérêts…), il faut absolument en
parler, quitte ensuite à prendre acte de ce changement de contexte pour
redresser la barre ou aller jusqu’à envisager l’arrêt de la collaboration avant
qu’elle ne devienne toxique.
5. Comment les managers choisissent-ils les
artistes de leur côté ?
Comme chaque manager est
différent, je ne parlerai ici qu’à titre personnel : lorsqu’un artiste ou
groupe me demande de les manager, je vais d’abord écouter ce qu’il/s fait/font.
Je ne suis pas obligée d’être ultra-fan, mais je dois au moins savoir si je
comprends l’univers de l’artiste et me faire une idée de son potentiel.
Je regarde aussi attentivement
toutes les choses que l’artiste aurait déjà faites pour lancer sa carrière,
s’il/elle est motivé/e et prêt/e à travailler dur pour avancer.
Toute cela me donne assez
rapidement une idée précise de stratégie / angle / histoire autour de laquelle
je voudrais construire leur carrière.
Enfin, il est très primordial
pour moi que l’artiste envisage la relation avec son/sa manager de manière
ultra-saine : en comprenant qu’il n’y a pas de hiérarchie – au contraire,
la collaboration doit fonctionner comme un tandem super équilibré. Chacun son
rôle et son métier, chacun ses compétences et son savoir-faire pour avancer dans
la même direction, toujours au service de la vision de l’artiste.
6. Quelles sont les raisons qui poussent
un/e manager à ne pas travailler avec un artiste ?
[Encore une fois, je ne peux parler que pour mon cas ici.] Parfois,
je vois clairement le potentiel, mais je m’abstiens.
Soit parce que je ne considère pas être la personne
la mieux placée pour les aider : il me manque le réseau, les connections
dans leur milieu musical ou je n’en ai pas les codes ou la culture.
Soit parce que j’estime que c’est
encore trop tôt et que le groupe n’est pas prêt : l’artiste a encore
trop de choses à régler avec
lui/elle-même ou n’a pas réfléchi plus loin que son envie de faire de la
musique et enregistrer un album. Ca reste trop vague. Le plus rédhibitoire est
le cas de figure où il apparaît clairement que les attentes de l’artiste en termes
de réussite professionnelle ou de délai pour réussir ne sont pas réalistes. C’est
souvent un symptôme d’une conception immature du rôle du manager, qui est tout
sauf démiurge ou magicien, ou encore de la réalité de notre industrie, une
carrière ne s’est jamais construite du jour au lendemain, et c’est encore plus
valable aujourd’hui.
7. Comment être sûr/e d’avoir choisi la
bonne personne ?
Le choix d’un/e manager n’est que
semi-rationnel. Sur le papier, plusieurs managers pourront être tout aussi
qualifiés les uns que les autres pour gérer votre carrière. Après, c’est aussi
une question de personnalité et si vous envisagez le développement de votre carrière de la même
manière que lui ou elle. C’est loin de toujours être le cas.
A compétences égales, à chaque
manager son style. C’est tout l’intérêt de notre métier ! C’est la
personne que vous choisissez, pas seulement son CV.
N’hésitez pas à demander un RV et
discuter de cela. Suivez votre instinct aussi. Un conseil universel cela
dit : évitez les personnes qui promettent trop et trop vite. Ou qui vous
demandent d’emblée plus de droits. Si vous vous sentez brusqués, n’y allez
surtout pas.
17 Apr 2012
Long time no speak! Catch up session at the "Unicum & Friends" party!
Times flies, so much has happened these last 3 months.
No time to say more just quite yet, so let's catch up at L'International in Paris on April 29th for our very own "Unicum & Friends" party: EXCITED!
Entrance is free / All details in the interactive flyer below - See ya! xx
No time to say more just quite yet, so let's catch up at L'International in Paris on April 29th for our very own "Unicum & Friends" party: EXCITED!
Entrance is free / All details in the interactive flyer below - See ya! xx
Libellés :
Carosel,
Emilie Chick,
Mademoiselle Sane,
Unicum
25 Jan 2012
2 days to go before MIDEM 2012!
Happy New Year everyone! Late I know, but it is frightening how time has wizzed by!
January has been so busy for Carosel and Emilie Chick, there is so much to say and announce, and the most exciting is yet to come but shhhh - I unfortunately do not have the time to develop any more right now, that'll be for a future blogpost (sorry!).
For now, I am just focusing on MIDEM, which starts in 2 days time!
We will be there this year again, but this year will top all previous ones for us as I'll be very active, behind the scenes and on stage, woohoo! All info on our special Webdoc below...
If you are going, please be sure to get in touch so we can meet up, see you there!
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